jeudi 12 décembre 2013

Place Galilée Place des Sciences

https://www.facebook.com/pages/Photos-Louvain-la-Neuve/134237136649862?fref=ts
Le printemps déjà au 22 février 2014

samedi 22 juin 2013

Give it forward. AGL. LLN. Donnerie

LOUVAIN-LA-NEUVE - Dans quelques jours, bon nombre d’étudiants en auront fini avec l’université. Heureux ou malheureux, ils quitteront donc leurs kots.
Parfois sans savoir que faire de leurs vieux meubles ; parfois en les jetant tout simplement.
Une autre solution est proposée par l’AGL et ses partenaires. L’opération s’appelle «Give it forward» et consiste à donner ses meubles en bon état à la fin de l’année académique. Ils seront ensuite réutilisés à la rentrée prochaine. L’acquisition des meubles se fera à prix libre.
Les dépôts se feront du lundi 24 au vendredi 28 juin, le lundi 1er juillet, et du lundi 8 au vendredi 12 juillet, à la Salmigondis, de 14 à 17h.

Tous les objets en bon état, y compris les vêtements, sont les bienvenus. Les denrées alimentaires et les produits inflammables seront rejetés. Tout comme les objets sales ou en mauvais état.

dimanche 9 juin 2013

Réaction de Mgr Léonard à l'hommage à de Duve dans une église catholique

La réaction de Mgr Léonard

Le 6 mars dernier, dans une conférence de presse, les évêques belges ont rappelé leur ferme opposition à l’euthanasie et, à fortiori, à son extension. Nous avons surtout argumenté à partir de la nécessaire solidarité de tous avec les plus faibles. Si, par exemple, quelqu’un peut requérir en toute lucidité et obtenir l’euthanasie simplement pour ne pas être à charge de ses proches, cet exemple constituera une redoutable pression sur d’autres qui se diront : «  Pourquoi moi devrais-je continuer à peser ainsi sur mes proches ?  ». Un dangereux précédent.
En tout cas, les personnes qui requièrent et obtiennent l’euthanasie dans de telles conditions ainsi que leurs proches devraient avoir la délicatesse de ne pas demander à l’Église catholique d’organiser une liturgie dans un lieu de culte à l’occasion d’un décès survenu dans un contexte qu’elle réprouve explicitement. Si la famille demande néanmoins explicitement qu’un temps de prière soit célébré dans une église, cela pourra éventuellement leur être accordé mais il devra s’agir alors d’une liturgie de la Parole proprement chrétienne et tenant compte de ces circonstances particulières.
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Juste deux mots :
1. Sur le premier paragraphe de Mgr Léonard,
Il est sûr que ceux qui entourent une euthanasie (une bonne mort) doivent veiller à ce qu'aucune condition économique ne pèse lourdement sur la décision. D'autres précautions sont à prendre mais il ne semble pas que la pratique actuelle dans l'Etat belge donne lieu à de larges dérives.
2. Sur l'utilisation d'une église pour une cérémonie à l'occasion d'un décès.
Depuis 41 ans je plaide pour que les lieux de célébration de Louvain-la-Neuve soient accueillants pour toute célébration importante de l'existence : l'accueil de nouveaux-nés même si ce n'est pas dans un baptême, les projets de couples (même s'ils sortent de la définition traditionnelle du mariage), les décès (j'avais beaucoup apprécié que l'ancien évêque de Liège prête son église pour une célébration multiconvictionnelle après un drame collectif).
Le minimum est que la paroisse accueille très brièvement et rappelle l'utilisation habituelle du lieu ou que l'un des intervenants remercie explicitement ceux qui ont ouvert leur espace.

samedi 8 juin 2013

Christian de Duve. Blocry. Quelques grands moments


Une célébration laïque mais d'une profonde spiritualité. Je vais relire mes notes et la brochure qui a été remise. Le Soir publie ces textes.
  • En musique d'accueil, le Motet de la Messe pour les Trépassés, de Marc-Antoine Charpentier. Je pensais : les Trépassés, maintenant que la mort devient pour certains un choix actif, il faudrait aussi parler des Trépassants.
  • Émotion : le chant Imagine de John Lennon. La famille debout face à l'assemblée. J'ai eu envie de me mettre debout comme pour un hymne national. C'était le chant culte en 1971 et je ne pensais pas le retrouver en chant d'entrée pour la mort d'un prix Nobel.
    IMAGINE (IMAGINEZ)
    Imagine there's no heaven,
    Imaginez qu'il n'y a aucun Paradis,
    It's easy if you try,
    C'est facile si vous essayez,
    No hell below us,
    Aucun enfer en dessous de nous,
    Above us only sky,
    Au dessus de nous seulement le ciel,
    Imagine all the people,
    Imaginez tous les gens,
    Living for today...
    Vivant pour aujourd'hui...
    Imagine there's no countries,
    Imaginez qu'il n'y a aucun pays,
    It isn't hard to do,
    Ce n'est pas dur à faire,
    Nothing to kill or die for,
    Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
    No religion too,
    Aucune religion non plus,
    Imagine all the people,
    Imaginez tous les gens,
    Living life in peace...
    Vivant leurs vies dans la paix...
    You may say I'm a dreamer,
    Vous pouvez dire que je suis un rêveur,
    But I'm not the only one,
    Mais je ne suis pas le seul,
    I hope some day you'll join us,
    J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez,
    And the world will live as one.
    Et que le monde vivra uni
    Imagine no possessions,
    Imaginez aucunes possessions,
    I wonder if you can,
    Je me demande si vous le pouvez,
    No need for greed or hunger,
    Aucun besoin d'avidité ou de faim,
    A brotherhood of man,
    Une fraternité humaine,
    Imagine all the people,
    Imaginez tous les gens,
    Sharing all the world...
    Partageant tout le monde...
    You may say I'm a dreamer,
    Vous pouvez dire que je suis un rêveur,
    But I'm not the only one,
    Mais je ne suis pas le seul,
    I hope some day you'll join us,
    J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez,
    And the world will live as one.
    Et que le monde vivra uni
  • Une première séquence. Poème d'Yves Namur. Se pourrait-il ?
    Se pourrait-il qu'un homme creuse la terre
    Sans que jamais il ne s'arrête de creuser ?
  • Une lecture du livre de de Duve Sept vies en une (chez Odile Jacob).
    Le beau, le vrai, le bien.
    ... En fin de compte, peut-être devrais-je me référer à Héraclite - avec son panta rhei ("tout coule") et remplacer "Ultime réalité" par "Réalité en voie de devenir", sujette à évolution, ce mot clé de la pensée moderne comme aussi de tout mon récit.

    ...
  • Un superbe poème de Rainer Maria Rilke dans Le Livre de la Pauvreté et de la Mort.
    Fais qu'il [un homme] lui soit permis de veiller jusqu'à l'heure
    où il enfantera sa propre mort,
    plein d'échos comme un grand jardin
    ou comme un voyageur qui revient de très loin...
  • Une réflexion ultérieure du livre de de Duve Sept vies en une (chez Odile Jacob).
    C'est une invitation à suivre la réflexion de CdD.
    Je ne puis plus, rationnellement, me rallier à ce concept d'un Être immanent.
    Pour les croyants qui avait cru trouver dans un livre une large ouverture vers un Dieu immanent, de Duve ferme brusquement la porte. Comme Lemaître face à ceux qui avaient cru entendre dans le bruit du Bigbang la manifestation d'un Dieu créateur. Pas de concordisme.
  • Des paroles familiales et amicales.
  • Le chant Volver d'Olivia Ruiz
    Paroles de Volver:
    Cette nuit je sors pour te sourire
    cette nuit j'ai empaqueté ma joie pour te l'offrir
    J'arrache le ciel pour que tu me vois
    Je grimpe sur une échelle
    Allez ! Attrape donc mes doigts.

    Je sais que tu es coincé là
    Je me blottie dans les nuages
    Comme si j'étais dans tes bras

    Volver, volver, quiero volver
    Volver, quiero volver contigo
    Quiero volar contigo

    J'avance pour que tu sois fier de moi
    J'avance je n'ai plus peur quand tu n'es as là
    Je rêves que tu sais comme je me bats
    Je rêve que tu es heureux quand tu penses à moi
    Je sens que tu me suis pas à pas
    Je sens que tu m'entends que tu me vois

    Volver, volver, quiero volver
    Volver, quiero volver contigo
    Quiero volar contigo, contigo

    Cette nuit je souris pour toi et les anges
    Cette nuit la lune brille comme c'est étrange

    Volver, volver, quiero volver
    Volver quiero volver contigo
    Quiero volar contigo, contigo, contigo, contigo...
  • Un morceau d'orgue de JS Bach Auf meinen lieben Gott
  • Séquence 3. Un texte de Thomas Merton dans La sagesse du désert. Un moine trappiste dont on nous révèle qu'il soutient le mai 1968 des étudiants parisiens. J'avais aimé cet auteur ouvert au dialogue interreligieux, grâce à Nul n'est une île (No man is an Island), Éd. du Seuil, Paris, 1956
  • Joan Baez  voir sur le web : Paroles The Death Of Queen Jane Joan Baez lyrics
    Queen Jane lay in labor


    For six weeks and more


    The women grew weary


    And the midwife gave o'er

    King Henry, he was sent for

    On horse back and speed

    King Henry came to her

    In the time of her need

    Oh Henry, good King Henry

    If that you do be

    Please pierce my side open

    And save my baby

    Oh no Jane, good Queen Jane

    That never could be

    I'd lose my sweet flower

    To save my baby

    Queen Jane she turned over

    She fell all in a swoon

    Her side was pierced open

    And the baby was found

    How bright was the morning

    How yellow was the moon

    How costly the white coat

    Queen Jane was wrapped in 

    King Henry he weeped

    He wrung his hands 'til they're sore

    The flower of England

    Will never be no more


    Lire la suite: http://www.greatsong.net/PAROLES-JOAN-BAEZ,THE-DEATH-OF-QUEEN-JANE,108384405.html
  • A la séquence 4, trois interventions. Du recteur Bruno Delvaux. J'attends le texte officiel pour ne pas commettre d'erreur d'audition pour cette intervention qui fera date. Aussi le directeur de l'Institut de Duve et Jean Vandenhaute qui nous a raconté les derniers jours de de Duve.
  • Une séquence 5, situant le message de Jésus dans l'actualité. Tiré du livre De Jésus à Jésus en passant par Darwin
  • Et un texte d'évangile Je vous appelle mes amis
  • Avec un commentaire de Gabriel Ringlet sur le lavement des pieds : geste du plus petit des serviteurs tout comme de la fille aînée d'une famille.
  • A l'orgue Que ma joie demeure
  • Et une lettre de Vincent pour aller dans les étoiles.
    Mourir tranquillement de vieillesse serait d'y aller à pied
  • La finale d'un film qu'Aurélie, une petite-fille, a consacré à son grand-père
  • Et une redécouverte pour les enfants du début du 20e siècle Je tire ma révérence par les petits-enfants voir sur le web. Jean Sablon, paroles de Lemarque. Avant-guerre sans doute 1938. http://www.youtube.com/watch?v=41IN8dU3PbM
    Vous, mes amis, mes souvenirs,
    Si vous la voyez revenir
    Dites-lui que mon cœur lassé
    Vient de rompre avec le passé...

    Je tir' ma révérence
    Et m'en vais au hasard
    Par les routes de France,
    De France et de Navarr',
    Dites-lui que je l'aime,
    Que je l'aime, quand même
    Et dites-lui trois fois
    Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !...


    Pourquoi faire entre nous de grands adieux ?
    Partir sans un regard est beaucoup mieux !
    J'avais sa préférence,
    J'étais son seul bonheur.
    Hélas ! les apparences
    Et le sort sont trompeurs !
    Un autre a pris ma place
    Tout passe, lasse et casse...
    Des grands mots ? Oh pourquoi ?
    Non ! Dites-lui bonjour pour moi !
    Elle croit que j'ai beaucoup de chagrin,
    Aujourd'hui non, mais peut-être demain...

    Je n'ai plus d'espérance
    Et remporte mon cœur
    Par les routes de France,
    De France ou bien d'ailleurs,
    Dites-lui que je l'aime,
    Que je l'aime quand même
    Et dites-lui trois fois :
    Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !
    bonjour, trois fois bonjour,
    Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !
  • Tout ceci avec des voix recherchant leur enfance


Christian de Duve. Cérémonie d'hommage. Eglise de Blocry. Ottignies-Louvain-la-Neuve. 8 juin 2013

Cérémonie d'hommage à Christian de Duve ce 8 juin à Blocry. Une redécouverte du parcours de cet homme que j'ai eu comme prof il y a 50 ans (en 1963), comme voisin de labo à la Dekenstraat à Louvain, comme collègue enseignant dans le même auditoire avec des étudiants communs... et dont je fus enfin lecteur et auditeur. Chacun était là avec un peu de l'expérience de vie et de recherche partagée. Unparadoxe de vivre dans une église d'Ottignies-Louvain-la-Neuve une célébration (je choisis ce mot) pour un homme qui a choisi l'euthanasie comme chemin de sortie de vie avec comme message ultime : il n'y a rien après, mon concept d' "ultime réalité" est un concept creux.
Cette "cérémonie" avait un caractère historique avec des interventions remarquables de la famille, de Gabriel Ringlet et du recteur actuel de l'UCL. Il est normal que l'Eglise puisse accompagner, ne serait-ce qu'en offrant le gîte, tout humain recherchant un espace de célébration même si ses convictions ne correspondent plus aux dogmes traditionnels.
Dans mon blog sur Louvain-la-Neuve, je reviendrai sur ce moment de grâce.


Le Soir
Lors d'une rencontre le 8 avril dernier, Christian de Duve avait confié à
Béatrice Delvaux du Soir, sa décision de mourir par euthanasie.
<http://www.lesoir.be/258380/article/actualite/belgique/2013-06-08/christian-duve-je-suis-tres-serain-devant-mort>


Le Soir
Gabriel Ringlet, dernier compagnon philosophique de Christian de Duve, lui
rend ce samedi avec la famille du prix Nobel , un dernier hommage en
l'église De ...
<http://www.lesoir.be/258374/article/actualite/belgique/2013-06-08/hommage-christian-duve-ringlet-demande-l-eglise-d-accepter-part-mystique-des-non>

Les bords du Lac de Louvain-la-Neuve

Si vous vous êtes promené tout récemment aux abords du lac de Louvain-la-Neuve, ce détail ne vous a pas échappé : le sentier qui entoure le point d'eau a subi un relooking complet. Les travaux sont quasi achevés. Et les joggeurs peuvent d'ores et déjà profiter de la piste finlandaise. Lire la suite»


Avec le maïeur Jean-Luc Roland, à vélo, sur les "axes structurants" d'Ottignies-Louvain-la-Neuve

OTTIGNIES - Le bourgmestre Jean-Luc Roland s’était engagé, en mars dernier, à parcourir à vélo, en un jour, les treize axes structurants du plan communal cyclable de la ville, si deux cents personnes s’engageaient à réduire leur impact sur l’environnement dans le cadre de l’opération Earth Hour du WWF.
A lire ici :
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130608_00321102

mardi 4 juin 2013

Accès au lac pour les moins de 16 ans

LOUVAIN-LA-NEUVE - Du 19 au 21 juin, les rassemblements seront tolérés au lac et interdits les 22 et 23 juin. En soirée, les moins de 16 ans ne pourront pas s’y rendre.
Une fois les examens terminés, l’heure est à la fête. Lieu prisé par les jeunes : le lac de Louvain-la-Neuve. Pour éviter tout débordement, une ordonnance de police a été approuvée par les conseillers lors du dernier conseil communal d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.
Comme les années précédentes, les mineurs de moins de 16 ans seront interdits aux abords du lac les soirs du mercredi 19 juin au dimanche 23 juin. Les rassemblements seront autorisés au lac de 19hà 1hdu matin, excepté le samedi et le dimanche où tous les rassemblements en soirée seront interdits.
Fin des barbecues à 0 h 30
à suivre sur :

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130604_00319277

Blue-bike subsidié à OLLN

OTTIGNIES - L’opposition s’est interrogée sur l’utilité, pour la Ville, de subsidier les vélos électriques de la SNCB. Au final, le subside a été voté.

à suivre sur :

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130604_00319245

lundi 3 juin 2013

Crime à Louvain-la-Neuve

Julie meurt assez mystérieusement une nuit, à LLN. Des amis proches, Romane, Daniel, Charlotte, Jean-Benoît, Damien, soupçonnent la cause de cet assassinat. Par ailleurs, on apprend que chacun d’entre eux a connu un moment ou une période douloureuse dans leur vie, du genre hors normes. Isaac et Lalune, deux policiers mènent l’enquête.
Le lecteur se prend facilement d’affection pour tous ces personnages. Il en est d’autres : la maman d’Isaac qui sait si bien faire le couscous, Marguerite qui console dans son bistrot les cœurs brisés, Kasparov, chat de son état,  qui sauve, toutes griffes dehors,  la vie de Garnis, un vieux prof célibataire,... Sans oublier Charlotte (dite Charlie), la narratrice. Le meurtrier sera trouvé et la fin de ce charmant roman est du genre "happy end".

À suivre sur 
http://catinus.blogspot.be/2013/05/anouchka-sikorsky-crime-louvain-la-neuve.html

samedi 25 mai 2013

Ottignies-Louvain-la-Neuve ville d'été

Les apéros gourmands prennent de la bouteille

Source: lavenir


La Ville et plusieurs commerçants organisent «Ottignies-Louvain-la-Neuve, ville d’été» :des apéros gourmands avec visite guidée.

Les animations sont nombreuses durant l’été à Ottignies-Louvain-la-Neuve : «Le festival Kidzik, le forum “ One people one planet ”, Louvain-la-plage, sont toutes des activités organisées durant l’été sur Louvain-la-Neuve. Nous voulons renforcer l’image de ville d’été. Vu le succès des apéros gourmands organisés l’année dernière, nous avons repris l’idée en l’étendant dans cinq quartiers d’Ottignies avec l’aide de commerçants», signale Cédric du Moncerau, échevin du Commerce.
Ces apéros gourmands seront proposés le premier week-end de chaque mois, le samedi à 18hsur la place de Mousty (1er juin), au Centre commercial du Douaire (6 juillet), au carrefour de l’Europe (3 août), au centre-ville (7 septembre) et aux portes de Mousty (5 octobre).
L’apéro sur la place de Mousty s’organise dans le cadre de la fête organisée à cet endroit depuis plusieurs années : «Nous aurons une fête foraine, des animations musicales. La conférence aura trait à l’habitat groupé en construction sur la place», explique Daniel Delens. Daniel Mignolet, d’Habitat et Participation, y parlera des habitats groupés et plus particulièrement du futur habitat sur la place réservée aux familles et soignants de personnes souffrant d’une maladie psychiatrique. Il y aura chaque fois une conférence au rendez-vous de ce moment convivial.
Visite guidée de Louvain-la-Neuve
Le dimanche, la Ville propose d’ajouter aux visites gratuites des deux musées de Louvain-la-Neuve, une visite guidée de Louvain-la-Neuve : «Avec la découverte chaque fois de deux quartiers. Ces visites se déroulent le dimanche à 11 h, au départ de l’office du tourisme», précise Lætitia Loosfeld, du service Inforville. Le coût de la visite guidée est de 4 €. «L’objectif est d’amener un maximum de personnes sur Louvain-la-Neuve à ces occasions. Les visiteurs des musées pourront découvrir la ville et inversement», indique l’échevin du Tourisme, Benoît Jacob.
A suivre sur L'avenir 

vendredi 24 mai 2013

Le Blocry gèrera Centre sportif de haut niveau de LLN. Louvain-la-Neuve


http://jl-crucke.be/?p=1376  


Extrait de la reponse du Ministre Antoine à JL Crucke:
« Le gouvernement a effectivement décidé de confier la gestion du pôle sportif de haut niveau à l’asbl Complexe sportif de Blocry et a réservé à cet effet une subvention annuelle de cinq cent mille euros. En contrepartie, l’accès sera gratuit aux stages d’athlétisme et à un certain nombre de compétitions nationales ou internationales, objet même de l’installation du complexe. Une gratuité sera également accordée à la programmation de stages organisés pour le grand public durant les congés scolaires ainsi qu’aux activités d’athlétisme des mi-temps pédagogiques pour les écoles durant l’année scolaire.
Les autres activités prioritaires des clubs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’UCL et de la Ville bénéficieront d’un tarif préférentiel de 50 % de réduction sur le tarif de base.
Pour le surplus, les droits et devoirs des parties sont identiques à ceux prévus dans les conventions de gestion de base relatives aux autres centres sportifs, à une exception près.
En effet, dans la gestion du nouveau complexe, notre Fédération, ayant financé le projet, détiendra la majorité des voix en cas de vote par rapport à la Ville, qui n’a rien injecté, et à l’UCL, qui a donné le terrain. Ce qui explique que cette dernière sera associée en restant toutefois minoritaire.
Tout cela fait l’objet de conventions, actuellement en cours de finalisation.
Je ne peux donc vous les communiquer mais elles impliqueront quatre parties : la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’UCL, l’asbl Complexe sportif de Blocry et la Sofinpro, opérateur pressenti depuis le début. »

Question de M. Jean-Luc Crucke à M. André Antoine, vice-président et ministre du Budget, des Finances et des Sports, intitulée « Contractualisation des accords relatifs au Centre sportif de haut niveau »
M. Jean-Luc Crucke (MR).
– Lors de la dernière séance du conseil communal d’Ottignies Louvain-la-Neuve, le bourgmestre a annoncé qu’un accord avait été signé entre les partenaires du projet de Centre sportif de haut niveau, à savoir la Fédération Wallonie-Bruxelles, la ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, l’UCL et le complexe sportif du Blocry.
J’imagine qu’il a oublié de mentionner les financiers ! Le bourgmestre précise que le complexe sportif du Blocry bénéficiera d’une subvention de 500 000 euros ; environ 22 millions d’euros seront inscrits pour l’infrastructure ; 800 000 euros seront investis en matériel sportif ; 7 millions d’euros le seront dans la construction d’un hôtel.
On se rapproche donc du montant initialement contesté de 40 millions d’euros. Le dossier est connu dans ses grandes lignes. On parle d’un accord et donc d’une convention, d’un écrit. Je suppose qu’il a été négocié et approuvé par le gouvernement. Quand a-t-il été approuvé et signé ? Quelles en sont les modalités ? Pourriez-vous nous en transmettre une copie ? Quelles responsabilités fixe-t-il pour les uns et les autres ? Quelle est la durée de l’engagement ?
La Fédération Wallonie-Bruxelles doit connaître les engagements qui la lieront pour le futur.
Vous avez dit vouloir poser la première pierre de ce projet avant de quitter votre charge, soit à la mi-2014.
Un calendrier précis a-t-il été arrêté ?
M. André Antoine,Vice-Président et Ministre du Budget, des Finances et des Sports. – Notre collègue M. Crucke a bien lu les indications du bourgmestre. Allons droit au but.
Le gouvernement a effectivement décidé de confier la gestion du pôle sportif de haut niveau à l’asbl Complexe sportif de Blocry et a réservé à cet effet une subvention annuelle de cinq cent mille euros.
En contrepartie, l’accès sera gratuit aux stages d’athlétisme et à un certain nombre de compétitions nationales ou internationales, objet même de l’installation du complexe.
Une gratuité sera également accordée à la programmation de stages organisés pour le grand public durant les congés scolaires ainsi qu’aux activités d’athlétisme des mi-temps pédagogiques pour les écoles durant l’année scolaire.
Les autres activités prioritaires des clubs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’UCL et de la Ville bénéficieront d’un tarif préférentiel de 50 % de réduction sur le tarif de base.
Pour le surplus, les droits et devoirs des parties sont identiques à ceux prévus dans les conventions de gestion de base relatives aux autres centres sportifs, à une exception près.
En effet, dans la gestion du nouveau complexe, notre Fédération, ayant financé le projet, détiendra la majorité des voix en cas de vote par rapport à la Ville, qui n’a rien injecté, et à l’UCL, qui a donné le terrain. Ce qui explique que cette dernière sera associée en restant toutefois minoritaire.
Tout cela fait l’objet de conventions, actuellement en cours de finalisation.
Je ne peux donc vous les communiquer mais elles impliqueront quatre parties : la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’UCL, l’asbl Complexe sportif de Blocry et la Sofinpro, opérateur pressenti depuis le début.
Les principes et décisions de ces conventions ont été adoptés par le gouvernement le 21 mars 2013. Entre-temps, l’administration générale de l’infrastructure prépare le cahier spécial des charges du marché des travaux qui comprend à la fois la conception et la réalisation.Il n’y a donc pas de marchés d’honoraires et de services séparés.
Ce cahier des charges devrait être finalisé début juillet et être lancé au lendemain des congés du bâtiment afin, comme nous le souhaitons, d’aboutir pour la mi- 2014. Je vous avoue que ma préoccupation majeure n’est pas de m’assurer que cela soit finalisé avant ou après les élections. Ce qui m’importe est que ce dossier soit irréversible. Il l’est aujourd’hui au niveau du financement de la construction et du fonctionnement et le sera définitivement dans quelques jours, chaque partie ayant adopté les principes de la convention. Il ne restera plus qu’à finaliser et signer cette dernière. Nous pourrons passer ensuite à l’exécution et à l’accueil des athlètes, qu’ils soient – et je me permets d’insister – de haut niveau ou amateurs, qu’il s’agisse de clubs participant à des compétitions nationales ou internationales, ou encore des étudiants.
Je vous rappelle en effet qu’aujourd’hui, le Blocry est complètement saturé et qu’il reste de ce fait le premier centre sportif de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Monsieur le ministre, je prends acte de la dotation de 500 000 euros qui sera, je suppose, versée annuellement. Tirant sans doute les leçons du dossier du Bois Saint-Jean, vous avez insisté sur le fait que la Fédération serait majoritaire.
En revanche, pourquoi ne pouvez-vous pas me communiquer les conventions, alors que le gouvernement a donné son accord le 21 mars ?
M. André Antoine,vice-président et ministre du Budget, des Finances et des Sports.
– Je peux vous donner la note du gouvernement mais les conventions ne sont pas encore paraphées.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Dont acte. Je vous saurai gré de me communiquer cette note ainsi qu’une copie des conventions lorsqu’elles seront paraphées. Quant à l’échéancier, nous savons tous que la rédaction d’un cahier des charges public n’est ni simple ni toujours maîtrisable dans le temps.

jeudi 23 mai 2013

Les rêves des malvoyants

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130523_00313826

Le Bois des Rêves davantage accessible

Source: lavenir

OTTIGNIES - Le parcours « Vas-y au Bois des Rêves» permet aux personnes porteuses d’une déficience visuelle de découvrir le lieu.
Le parcours «Vas-y au Bois des Rêves» permet désormais aux personnes malvoyantes de découvrir ce lieu magique. La Province du Brabant wallon et le Centre d’animation et de pédagogie du patrimoine (CAP Patrimoine) ont ouvert un parcours conçu pour tous.
«Nous voulions un parcours ouvert à tous et modulable en fonction des déficiences. Sur ce parcours, qui mène de l’étang jusqu’au bois, avec un milieu humide et un autre boisé, tous deux très riches, nous avons installé 16 stations. Nous y avons des images en relief comme aide à la compréhension pour les personnes déficientes visuelles en lecture tactique. On épure l’image afin que les formes puissent être perçues du doigt. Les informations sont lisibles en braille et en noir et blanc. Nous avons ajouté des commentaires de naturalistes à chacune des 16 stations pour les séquences audio. Le parcours est ouvert à tous avec, dans ce cas-ci, une attention particulière aux spécificités du handicap visuel», explique Pascale Bach, directrice de Cap patrimoine et conceptrice du projet.

Arts croisés. Ateliers de la Baraque

Du 29 juillet au 2 août, stage de dessin aux Ateliers d'Arts de la Baraque à Louvain-la-Neuve.
> L'approche s'inspire de la méthode du cerveau droit. Il y aura présence d'un modèle en matinée.
> Le jardin, le stage de fonte organisé par les Ateliers... donneront à dessiner les après-midi.
Jacqueline Bourguignon

wwww.artscroises.com 

Fête des Voisins à Ottignies-Louvain-la-Neuve OLLN


OTTIGNIES - La fête des voisins réunit, comme son nom l'indique, des voisins, les habitants d’un même immeuble ou d’une même rue. À Ottignies-LLN, elle est organisée depuis de nombreuses années.
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La fête des voisins peut s’organiser au pied d’un immeuble, dans un jardin. Elle peut se résumer à une rencontre de quelques personnes ou prendre davantage d’ampleur comme dans le Clos des Tambourins, un nouveau quartier des Bruyères, à Louvain-la-Neuve.
Depuis deux ans, l’ASBL Attoutage est partenaire de la fête des voisins d’Ottignies-Louvain-la-Neuve : «À la demande, l’association peut organiser des animations intergénérationnelles lors de la fête», poursuit Michel Geerts.

dimanche 19 mai 2013

L'université génère-t-elle trop peu d'entrepreneurs ?

L'université génère trop peu d'entrepreneurs

Je relaie une note de Frederik Thibau

Frederik Tibau 16/05/2013 - 14:18
Le problème fondamental en Europe n’est pas de nature financière. Le plus important, c’est que l’on ne parvient pas à créer suffisamment de nouvelles entreprises. Les idées intéressantes sont vouées à l’échec, et l’innovation est étouffée dans l’œuf. Nos universités sont dépassées.
Il y a quelque chose qui cloche dans notre enseignement supérieur. Il génère trop peu de spin-offs, ce qui entraîne à son tour la création de trop peu d’emplois intéressants. La collaboration avec des entreprises en place et avec les startups ne s’effectue pas bien, alors que les murs cernant la propriété intellectuelle sont trop élevés. Si nous voulons sortir de la crise, notre enseignement doit être réformé.

Deux spécialistes veulent réagir à cette situation. Burton H. Lee enseigne l’entreprenariat européen à l’université de Stanford. Pour sa part, Frank Gielen est actif à l’université de Gand et apprend aux ingénieurs comment développer des logiciels qui soient aussi intéressants du point de vue commercial. Avec iMinds, il lance des ponts entre l’enseignement et l’industrie.

“Aux Etats-Unis, les entrepreneurs sont étroitement impliqués dans la formation des étudiants”, explique Gielen. “Les professeurs ne leur soumettent pas des exercices tirés de manuels, mais parlent avec des entrepreneurs à propos de leurs problèmes et invitent les étudiants à proposer des solutions.”

“Le rôle de nos enseignants doit changer fondamentalement”, insiste le professeur, lui-même aussi actif comme entrepreneur. “Ils doivent renoncer à l’enseignement ex-cathedra faisant surtout la part belle à la quantité de connaissance assimilée par l’étudiant. Nous devons coacher davantage les étudiants dans la mise en pratique de ce qu’ils ont appris. Cela ne peut se faire à partir de la tour d’ivoire de l’université, mais bien en collaboration avec les PME de la région.”

Burton H. Lee observe aussi que les barrières entre les institutions académiques européennes et le monde des entreprises sont trop grandes: “Dans la plupart des pays européens, les universités sont des institutions publiques dirigées par des fonctionnaires. Elles éprouvent des difficultés à s’adapter du fait de leur coloration politique.”

“Cela était dû au fait qu’elles devaient être aussi indépendantes que possible du capital et de l’industrie. Les universités devaient être des centres de recherche autonomes offrant un enseignement gratuit pour tout un chacun. Ce modèle était intéressant dans les années trente ou cinquante du siècle dernier, mais est intenable aujourd’hui.”

Révolution internet

Gielen nuance: “Pensez à des centres de recherche tels l’Imec et iMinds. Aux Etats-Unis, ces labos dépendraient d’universités, alors que chez nous, ce sont des entités à part entière qui collaborent tant avec les universités qu’avec l’industrie. Il ne faut pas supprimer les structures existantes, si l’on veut changer quelque chose. L’on peut aussi y ajouter des éléments, de manière à faire se déplacer le centre de gravité.”

“Mais si nous voulons conserver le haut niveau de notre enseignement, nous devons changer notre fusil d’épaule. La technologie internet nous conduit vers une révolution. Nous entrons dans une ère nouvelle à laquelle il convient de s’adapter.”

“Le modèle du professeur qui élabore un cours et en fait la leçon douze semaines durant, est révolu”, suggère Gielen. “Les étudiants suivent toujours plus souvent des cours en ligne des meilleurs professeurs dans leur domaine spécifique, peu importe qu’ils enseignent à Stanford ou à l’UGent. Combien de cours mooc (massive open online courses, à savoir des séries de cours en ligne axées sur une participation de masse) n’existent-ils pas déjà?”

Lee approuve: “Je discute en permanence avec d’anciens élèves de Stanford sur la manière dont nous pouvons impliquer les étudiants européens à nos cours. Actuellement, il y a 7.000 néo-diplômes en Europe. Ils organisent à présent déjà des événements mooc pour toute personne intéressée dans leurs clubs d’étudiants.”

“Heureusement, le processus d’apprentissage, cela ne se résume pas seulement à écouter un professeur”, ajoute Gielen. “Il faut transformer la connaissance en pratique, surtout dans les sciences appliquées. Les étudiants doivent développer des compétences professionnelles. Voilà pourquoi le lien université-entreprise est si important. La plupart des cours devraient être donnés dans l’optique d’engendrer une attitude entrepreneuriale. Je le répète, une collaboration poussée avec les startups, PME et autres entreprises est essentielle.”

Crédits

Les cours mooc sont souvent gratuits. Les étudiants n’y décrocheront jamais un véritable diplôme Stanford ou MIT, mais ils peuvent ainsi gagner des crédits dans leur université. Nombre d’instituts d’enseignement américains délivrent des accréditations à leurs élèves ayant suivi une série de cours de Stanford, du MIT ou d’Harvard.

“C’est tout le système pédagogique qui est bouleversé”, affirme Gielen. “Je peux parfaitement m’imaginer que mes étudiants puissent aussi suivre des cours du meilleur spécialiste dans son domaine et en retirer des crédits. En théorie, le règlement des examens de l’UGent le permet même déjà.”

“Mais pour la seconde partie, l’application de la connaissance, il faut disposer de bons coaches locaux qui inculquent des compétences entrepreneuriales aux étudiants. La valeur ajoutée de ces coaches locaux doit être très marquée et en concertation avec les entreprises de la région. Ne serait-ce que parce que celles-ci ne doivent alors plus organiser des formations de plusieurs mois pour leur personnel nouvellement engagé.”

Esprit d’entreprise

Le fait que l’accent mis sur le développement d’un esprit d’entreprise porte ses fruits, est démontré par l’exemple américain. “A Stanford, 10 pour cent des étudiants créent une entreprise”, prétend Lee. “En Europe, c’est moins d’1 pour cent. Et la plupart des entreprises de la Silicon Valley ne sont pas lancées par des professeurs, mais par des élèves.”

“Les étudiants européens n’ont pas cet esprit d’entreprise. Ils préfèrent travailler pour les pouvoirs publics, pour une banque ou pour les chemins de fer. Il en résulte que beaucoup trop peu de startups voient le jour. Prenez le cas du Trinity College de Dublin, une université qui serait très axée sur l’entreprenariat. Cinq à six nouvelles petites entreprises seulement y sont créées par an. Si vous regroupez toutes les universités irlandaises, cela ne fait que 25 à 30 nouvelles startups, dont 70 pour cent échouent. Peanuts! Et en Belgique, c’est encore plus grave, puisque chaque université n’engendre au maximum que deux à trois spin-offs par an.”

“Si aucune nouvelle entreprise n’est créée, il n’y a pas de flux d’affaires (‘dealflow’). Il n’y a aucune attractivité pour les investisseurs. L’on entre ainsi dans un cercle vicieux. Le marché américain du capital-risque est quatre fois plus important que l’européen. Pourquoi pensez-vous que tant de starters européens s’en vont aux Etats-Unis?”

“L’une des raisons pour lesquelles nous accusons du retard, réside dans le mode d’accompagnement de carrière des chercheurs et du personnel universitaire”, poursuit Gielen. “L’équilibre est totalement rompu, selon des publications scientifiques. Beaucoup d’universitaires considèrent la préparation d’une spin-off comme une perte de temps, comme un frein à leur carrière académique.”

“Chez les étudiants, c’est un manque d’ambition que l’on recense. En Belgique, il manque 5.000 ingénieurs. Avant la fin de ses études, chaque étudiant a le choix parmi deux ou trois bons emplois auprès de banques ou de multinationales. Pourquoi opterait-il encore pour la difficulté?”

Bureaucratie

Lee propose de détacher les universités européennes des pouvoirs publics, quelque chose que les Finlandais ont fait en 2009 déjà. Les universités y sont à présent des organisations non-marchandes indépendantes. “Tous les pays de l’UE devraient l’envisager. Le non-marchand est plus ouvert et se protège moins rapidement de l’industrie.”

“L’on peut certainement agir de manière plus souple”, approuve Gielen. “J’ai autrefois collaboré avec des gens de Princeton. Lorsqu’une bonne idée en émergeait, il convenait de la lancer sur le marché dans les plus brefs délais. Les négociations contractuelles avec des partenaires commerciaux duraient quelques heures à peine. En Belgique, les universités envoient une armée d’avocats, et les négociations prennent des mois. Les PME sont très sensibles à la bureaucratie. Elles n’en veulent souvent plus.”

“N’est-il pas préférable d’envisager ce que vous allez faire quand quelque chose est réussi que de se savoir déjà riche à l’avance suite au transfert de la connaissance? Il faut bien y réfléchir. Nos universités fonctionnent avec de l’argent des impôts, mais ne s’agit-il pas de maintenir les frontières du transfert de la connaissance aussi hermétiquement fermées que possible?”

“En Belgique, parle-t-on de ces problèmes fondamentaux? Je ne le pense pas ou alors beaucoup trop peu”, estime Lee. “Il en va de même des clusters. Chaque région en veut un pour attirer des fonds. Ils sont une affaire politique plutôt qu’une donnée économique. Mais voilà qui explique pourquoi le financement est fragmenté. L’Europe aime dissocier les choses, au lieu de les regrouper. Ecrivez que c’est moi qui le dis (rire).”