samedi 8 juin 2013

Christian de Duve. Blocry. Quelques grands moments


Une célébration laïque mais d'une profonde spiritualité. Je vais relire mes notes et la brochure qui a été remise. Le Soir publie ces textes.
  • En musique d'accueil, le Motet de la Messe pour les Trépassés, de Marc-Antoine Charpentier. Je pensais : les Trépassés, maintenant que la mort devient pour certains un choix actif, il faudrait aussi parler des Trépassants.
  • Émotion : le chant Imagine de John Lennon. La famille debout face à l'assemblée. J'ai eu envie de me mettre debout comme pour un hymne national. C'était le chant culte en 1971 et je ne pensais pas le retrouver en chant d'entrée pour la mort d'un prix Nobel.
    IMAGINE (IMAGINEZ)
    Imagine there's no heaven,
    Imaginez qu'il n'y a aucun Paradis,
    It's easy if you try,
    C'est facile si vous essayez,
    No hell below us,
    Aucun enfer en dessous de nous,
    Above us only sky,
    Au dessus de nous seulement le ciel,
    Imagine all the people,
    Imaginez tous les gens,
    Living for today...
    Vivant pour aujourd'hui...
    Imagine there's no countries,
    Imaginez qu'il n'y a aucun pays,
    It isn't hard to do,
    Ce n'est pas dur à faire,
    Nothing to kill or die for,
    Aucune cause pour laquelle tuer ou mourir,
    No religion too,
    Aucune religion non plus,
    Imagine all the people,
    Imaginez tous les gens,
    Living life in peace...
    Vivant leurs vies dans la paix...
    You may say I'm a dreamer,
    Vous pouvez dire que je suis un rêveur,
    But I'm not the only one,
    Mais je ne suis pas le seul,
    I hope some day you'll join us,
    J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez,
    And the world will live as one.
    Et que le monde vivra uni
    Imagine no possessions,
    Imaginez aucunes possessions,
    I wonder if you can,
    Je me demande si vous le pouvez,
    No need for greed or hunger,
    Aucun besoin d'avidité ou de faim,
    A brotherhood of man,
    Une fraternité humaine,
    Imagine all the people,
    Imaginez tous les gens,
    Sharing all the world...
    Partageant tout le monde...
    You may say I'm a dreamer,
    Vous pouvez dire que je suis un rêveur,
    But I'm not the only one,
    Mais je ne suis pas le seul,
    I hope some day you'll join us,
    J'espère qu'un jour vous nous rejoindrez,
    And the world will live as one.
    Et que le monde vivra uni
  • Une première séquence. Poème d'Yves Namur. Se pourrait-il ?
    Se pourrait-il qu'un homme creuse la terre
    Sans que jamais il ne s'arrête de creuser ?
  • Une lecture du livre de de Duve Sept vies en une (chez Odile Jacob).
    Le beau, le vrai, le bien.
    ... En fin de compte, peut-être devrais-je me référer à Héraclite - avec son panta rhei ("tout coule") et remplacer "Ultime réalité" par "Réalité en voie de devenir", sujette à évolution, ce mot clé de la pensée moderne comme aussi de tout mon récit.

    ...
  • Un superbe poème de Rainer Maria Rilke dans Le Livre de la Pauvreté et de la Mort.
    Fais qu'il [un homme] lui soit permis de veiller jusqu'à l'heure
    où il enfantera sa propre mort,
    plein d'échos comme un grand jardin
    ou comme un voyageur qui revient de très loin...
  • Une réflexion ultérieure du livre de de Duve Sept vies en une (chez Odile Jacob).
    C'est une invitation à suivre la réflexion de CdD.
    Je ne puis plus, rationnellement, me rallier à ce concept d'un Être immanent.
    Pour les croyants qui avait cru trouver dans un livre une large ouverture vers un Dieu immanent, de Duve ferme brusquement la porte. Comme Lemaître face à ceux qui avaient cru entendre dans le bruit du Bigbang la manifestation d'un Dieu créateur. Pas de concordisme.
  • Des paroles familiales et amicales.
  • Le chant Volver d'Olivia Ruiz
    Paroles de Volver:
    Cette nuit je sors pour te sourire
    cette nuit j'ai empaqueté ma joie pour te l'offrir
    J'arrache le ciel pour que tu me vois
    Je grimpe sur une échelle
    Allez ! Attrape donc mes doigts.

    Je sais que tu es coincé là
    Je me blottie dans les nuages
    Comme si j'étais dans tes bras

    Volver, volver, quiero volver
    Volver, quiero volver contigo
    Quiero volar contigo

    J'avance pour que tu sois fier de moi
    J'avance je n'ai plus peur quand tu n'es as là
    Je rêves que tu sais comme je me bats
    Je rêve que tu es heureux quand tu penses à moi
    Je sens que tu me suis pas à pas
    Je sens que tu m'entends que tu me vois

    Volver, volver, quiero volver
    Volver, quiero volver contigo
    Quiero volar contigo, contigo

    Cette nuit je souris pour toi et les anges
    Cette nuit la lune brille comme c'est étrange

    Volver, volver, quiero volver
    Volver quiero volver contigo
    Quiero volar contigo, contigo, contigo, contigo...
  • Un morceau d'orgue de JS Bach Auf meinen lieben Gott
  • Séquence 3. Un texte de Thomas Merton dans La sagesse du désert. Un moine trappiste dont on nous révèle qu'il soutient le mai 1968 des étudiants parisiens. J'avais aimé cet auteur ouvert au dialogue interreligieux, grâce à Nul n'est une île (No man is an Island), Éd. du Seuil, Paris, 1956
  • Joan Baez  voir sur le web : Paroles The Death Of Queen Jane Joan Baez lyrics
    Queen Jane lay in labor


    For six weeks and more


    The women grew weary


    And the midwife gave o'er

    King Henry, he was sent for

    On horse back and speed

    King Henry came to her

    In the time of her need

    Oh Henry, good King Henry

    If that you do be

    Please pierce my side open

    And save my baby

    Oh no Jane, good Queen Jane

    That never could be

    I'd lose my sweet flower

    To save my baby

    Queen Jane she turned over

    She fell all in a swoon

    Her side was pierced open

    And the baby was found

    How bright was the morning

    How yellow was the moon

    How costly the white coat

    Queen Jane was wrapped in 

    King Henry he weeped

    He wrung his hands 'til they're sore

    The flower of England

    Will never be no more


    Lire la suite: http://www.greatsong.net/PAROLES-JOAN-BAEZ,THE-DEATH-OF-QUEEN-JANE,108384405.html
  • A la séquence 4, trois interventions. Du recteur Bruno Delvaux. J'attends le texte officiel pour ne pas commettre d'erreur d'audition pour cette intervention qui fera date. Aussi le directeur de l'Institut de Duve et Jean Vandenhaute qui nous a raconté les derniers jours de de Duve.
  • Une séquence 5, situant le message de Jésus dans l'actualité. Tiré du livre De Jésus à Jésus en passant par Darwin
  • Et un texte d'évangile Je vous appelle mes amis
  • Avec un commentaire de Gabriel Ringlet sur le lavement des pieds : geste du plus petit des serviteurs tout comme de la fille aînée d'une famille.
  • A l'orgue Que ma joie demeure
  • Et une lettre de Vincent pour aller dans les étoiles.
    Mourir tranquillement de vieillesse serait d'y aller à pied
  • La finale d'un film qu'Aurélie, une petite-fille, a consacré à son grand-père
  • Et une redécouverte pour les enfants du début du 20e siècle Je tire ma révérence par les petits-enfants voir sur le web. Jean Sablon, paroles de Lemarque. Avant-guerre sans doute 1938. http://www.youtube.com/watch?v=41IN8dU3PbM
    Vous, mes amis, mes souvenirs,
    Si vous la voyez revenir
    Dites-lui que mon cœur lassé
    Vient de rompre avec le passé...

    Je tir' ma révérence
    Et m'en vais au hasard
    Par les routes de France,
    De France et de Navarr',
    Dites-lui que je l'aime,
    Que je l'aime, quand même
    Et dites-lui trois fois
    Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !...


    Pourquoi faire entre nous de grands adieux ?
    Partir sans un regard est beaucoup mieux !
    J'avais sa préférence,
    J'étais son seul bonheur.
    Hélas ! les apparences
    Et le sort sont trompeurs !
    Un autre a pris ma place
    Tout passe, lasse et casse...
    Des grands mots ? Oh pourquoi ?
    Non ! Dites-lui bonjour pour moi !
    Elle croit que j'ai beaucoup de chagrin,
    Aujourd'hui non, mais peut-être demain...

    Je n'ai plus d'espérance
    Et remporte mon cœur
    Par les routes de France,
    De France ou bien d'ailleurs,
    Dites-lui que je l'aime,
    Que je l'aime quand même
    Et dites-lui trois fois :
    Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !
    bonjour, trois fois bonjour,
    Bonjour, bonjour, bonjour, pour moi !
  • Tout ceci avec des voix recherchant leur enfance


Aucun commentaire: