Un reportage sur son destin ce mercredi soir sur la RTBF première. Ces évocations me remplissent chaque fois de tristesse. Nous nous connaissions bien au milieu des années 60. Quand elle était à Louvain elle participait presque chaque matin à l'eucharistie dans la maison communautaire du CRU. Mais il y avait une distance énorme entre la religieuse assez effacée et l'auteur de "Dominique, nique, nique" au succès universel.
Cette musique était extraordinairement entrainante, la voix de Jeanine était fraiche mais les paroles me paraissaient insignifiantes ou même consternantes. Je n'avais pas le même culte qu'elle pour celui qui "combattait les Albigeois". Quelqu'un à Louvain avait composé une parodie sur Dominique qui "regardait brûler les hérétiques". Ce n'était pas le genre d'humour de Soeur Sourire, elle n'avait pas beaucoup aimé.
Son histoire c'est aussi celle des communautés de religieuses. J'ai bien aimé le Fichermont du début des années 60 mais peu de femmes sont sorties intactes de cette aventure.
Salut Jeanine!
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