samedi 25 mai 2013

Ottignies-Louvain-la-Neuve ville d'été

Les apéros gourmands prennent de la bouteille

Source: lavenir


La Ville et plusieurs commerçants organisent «Ottignies-Louvain-la-Neuve, ville d’été» :des apéros gourmands avec visite guidée.

Les animations sont nombreuses durant l’été à Ottignies-Louvain-la-Neuve : «Le festival Kidzik, le forum “ One people one planet ”, Louvain-la-plage, sont toutes des activités organisées durant l’été sur Louvain-la-Neuve. Nous voulons renforcer l’image de ville d’été. Vu le succès des apéros gourmands organisés l’année dernière, nous avons repris l’idée en l’étendant dans cinq quartiers d’Ottignies avec l’aide de commerçants», signale Cédric du Moncerau, échevin du Commerce.
Ces apéros gourmands seront proposés le premier week-end de chaque mois, le samedi à 18hsur la place de Mousty (1er juin), au Centre commercial du Douaire (6 juillet), au carrefour de l’Europe (3 août), au centre-ville (7 septembre) et aux portes de Mousty (5 octobre).
L’apéro sur la place de Mousty s’organise dans le cadre de la fête organisée à cet endroit depuis plusieurs années : «Nous aurons une fête foraine, des animations musicales. La conférence aura trait à l’habitat groupé en construction sur la place», explique Daniel Delens. Daniel Mignolet, d’Habitat et Participation, y parlera des habitats groupés et plus particulièrement du futur habitat sur la place réservée aux familles et soignants de personnes souffrant d’une maladie psychiatrique. Il y aura chaque fois une conférence au rendez-vous de ce moment convivial.
Visite guidée de Louvain-la-Neuve
Le dimanche, la Ville propose d’ajouter aux visites gratuites des deux musées de Louvain-la-Neuve, une visite guidée de Louvain-la-Neuve : «Avec la découverte chaque fois de deux quartiers. Ces visites se déroulent le dimanche à 11 h, au départ de l’office du tourisme», précise Lætitia Loosfeld, du service Inforville. Le coût de la visite guidée est de 4 €. «L’objectif est d’amener un maximum de personnes sur Louvain-la-Neuve à ces occasions. Les visiteurs des musées pourront découvrir la ville et inversement», indique l’échevin du Tourisme, Benoît Jacob.
A suivre sur L'avenir 

vendredi 24 mai 2013

Le Blocry gèrera Centre sportif de haut niveau de LLN. Louvain-la-Neuve


http://jl-crucke.be/?p=1376  


Extrait de la reponse du Ministre Antoine à JL Crucke:
« Le gouvernement a effectivement décidé de confier la gestion du pôle sportif de haut niveau à l’asbl Complexe sportif de Blocry et a réservé à cet effet une subvention annuelle de cinq cent mille euros. En contrepartie, l’accès sera gratuit aux stages d’athlétisme et à un certain nombre de compétitions nationales ou internationales, objet même de l’installation du complexe. Une gratuité sera également accordée à la programmation de stages organisés pour le grand public durant les congés scolaires ainsi qu’aux activités d’athlétisme des mi-temps pédagogiques pour les écoles durant l’année scolaire.
Les autres activités prioritaires des clubs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’UCL et de la Ville bénéficieront d’un tarif préférentiel de 50 % de réduction sur le tarif de base.
Pour le surplus, les droits et devoirs des parties sont identiques à ceux prévus dans les conventions de gestion de base relatives aux autres centres sportifs, à une exception près.
En effet, dans la gestion du nouveau complexe, notre Fédération, ayant financé le projet, détiendra la majorité des voix en cas de vote par rapport à la Ville, qui n’a rien injecté, et à l’UCL, qui a donné le terrain. Ce qui explique que cette dernière sera associée en restant toutefois minoritaire.
Tout cela fait l’objet de conventions, actuellement en cours de finalisation.
Je ne peux donc vous les communiquer mais elles impliqueront quatre parties : la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’UCL, l’asbl Complexe sportif de Blocry et la Sofinpro, opérateur pressenti depuis le début. »

Question de M. Jean-Luc Crucke à M. André Antoine, vice-président et ministre du Budget, des Finances et des Sports, intitulée « Contractualisation des accords relatifs au Centre sportif de haut niveau »
M. Jean-Luc Crucke (MR).
– Lors de la dernière séance du conseil communal d’Ottignies Louvain-la-Neuve, le bourgmestre a annoncé qu’un accord avait été signé entre les partenaires du projet de Centre sportif de haut niveau, à savoir la Fédération Wallonie-Bruxelles, la ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, l’UCL et le complexe sportif du Blocry.
J’imagine qu’il a oublié de mentionner les financiers ! Le bourgmestre précise que le complexe sportif du Blocry bénéficiera d’une subvention de 500 000 euros ; environ 22 millions d’euros seront inscrits pour l’infrastructure ; 800 000 euros seront investis en matériel sportif ; 7 millions d’euros le seront dans la construction d’un hôtel.
On se rapproche donc du montant initialement contesté de 40 millions d’euros. Le dossier est connu dans ses grandes lignes. On parle d’un accord et donc d’une convention, d’un écrit. Je suppose qu’il a été négocié et approuvé par le gouvernement. Quand a-t-il été approuvé et signé ? Quelles en sont les modalités ? Pourriez-vous nous en transmettre une copie ? Quelles responsabilités fixe-t-il pour les uns et les autres ? Quelle est la durée de l’engagement ?
La Fédération Wallonie-Bruxelles doit connaître les engagements qui la lieront pour le futur.
Vous avez dit vouloir poser la première pierre de ce projet avant de quitter votre charge, soit à la mi-2014.
Un calendrier précis a-t-il été arrêté ?
M. André Antoine,Vice-Président et Ministre du Budget, des Finances et des Sports. – Notre collègue M. Crucke a bien lu les indications du bourgmestre. Allons droit au but.
Le gouvernement a effectivement décidé de confier la gestion du pôle sportif de haut niveau à l’asbl Complexe sportif de Blocry et a réservé à cet effet une subvention annuelle de cinq cent mille euros.
En contrepartie, l’accès sera gratuit aux stages d’athlétisme et à un certain nombre de compétitions nationales ou internationales, objet même de l’installation du complexe.
Une gratuité sera également accordée à la programmation de stages organisés pour le grand public durant les congés scolaires ainsi qu’aux activités d’athlétisme des mi-temps pédagogiques pour les écoles durant l’année scolaire.
Les autres activités prioritaires des clubs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de l’UCL et de la Ville bénéficieront d’un tarif préférentiel de 50 % de réduction sur le tarif de base.
Pour le surplus, les droits et devoirs des parties sont identiques à ceux prévus dans les conventions de gestion de base relatives aux autres centres sportifs, à une exception près.
En effet, dans la gestion du nouveau complexe, notre Fédération, ayant financé le projet, détiendra la majorité des voix en cas de vote par rapport à la Ville, qui n’a rien injecté, et à l’UCL, qui a donné le terrain. Ce qui explique que cette dernière sera associée en restant toutefois minoritaire.
Tout cela fait l’objet de conventions, actuellement en cours de finalisation.
Je ne peux donc vous les communiquer mais elles impliqueront quatre parties : la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’UCL, l’asbl Complexe sportif de Blocry et la Sofinpro, opérateur pressenti depuis le début.
Les principes et décisions de ces conventions ont été adoptés par le gouvernement le 21 mars 2013. Entre-temps, l’administration générale de l’infrastructure prépare le cahier spécial des charges du marché des travaux qui comprend à la fois la conception et la réalisation.Il n’y a donc pas de marchés d’honoraires et de services séparés.
Ce cahier des charges devrait être finalisé début juillet et être lancé au lendemain des congés du bâtiment afin, comme nous le souhaitons, d’aboutir pour la mi- 2014. Je vous avoue que ma préoccupation majeure n’est pas de m’assurer que cela soit finalisé avant ou après les élections. Ce qui m’importe est que ce dossier soit irréversible. Il l’est aujourd’hui au niveau du financement de la construction et du fonctionnement et le sera définitivement dans quelques jours, chaque partie ayant adopté les principes de la convention. Il ne restera plus qu’à finaliser et signer cette dernière. Nous pourrons passer ensuite à l’exécution et à l’accueil des athlètes, qu’ils soient – et je me permets d’insister – de haut niveau ou amateurs, qu’il s’agisse de clubs participant à des compétitions nationales ou internationales, ou encore des étudiants.
Je vous rappelle en effet qu’aujourd’hui, le Blocry est complètement saturé et qu’il reste de ce fait le premier centre sportif de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Monsieur le ministre, je prends acte de la dotation de 500 000 euros qui sera, je suppose, versée annuellement. Tirant sans doute les leçons du dossier du Bois Saint-Jean, vous avez insisté sur le fait que la Fédération serait majoritaire.
En revanche, pourquoi ne pouvez-vous pas me communiquer les conventions, alors que le gouvernement a donné son accord le 21 mars ?
M. André Antoine,vice-président et ministre du Budget, des Finances et des Sports.
– Je peux vous donner la note du gouvernement mais les conventions ne sont pas encore paraphées.
M. Jean-Luc Crucke (MR). – Dont acte. Je vous saurai gré de me communiquer cette note ainsi qu’une copie des conventions lorsqu’elles seront paraphées. Quant à l’échéancier, nous savons tous que la rédaction d’un cahier des charges public n’est ni simple ni toujours maîtrisable dans le temps.

jeudi 23 mai 2013

Les rêves des malvoyants

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130523_00313826

Le Bois des Rêves davantage accessible

Source: lavenir

OTTIGNIES - Le parcours « Vas-y au Bois des Rêves» permet aux personnes porteuses d’une déficience visuelle de découvrir le lieu.
Le parcours «Vas-y au Bois des Rêves» permet désormais aux personnes malvoyantes de découvrir ce lieu magique. La Province du Brabant wallon et le Centre d’animation et de pédagogie du patrimoine (CAP Patrimoine) ont ouvert un parcours conçu pour tous.
«Nous voulions un parcours ouvert à tous et modulable en fonction des déficiences. Sur ce parcours, qui mène de l’étang jusqu’au bois, avec un milieu humide et un autre boisé, tous deux très riches, nous avons installé 16 stations. Nous y avons des images en relief comme aide à la compréhension pour les personnes déficientes visuelles en lecture tactique. On épure l’image afin que les formes puissent être perçues du doigt. Les informations sont lisibles en braille et en noir et blanc. Nous avons ajouté des commentaires de naturalistes à chacune des 16 stations pour les séquences audio. Le parcours est ouvert à tous avec, dans ce cas-ci, une attention particulière aux spécificités du handicap visuel», explique Pascale Bach, directrice de Cap patrimoine et conceptrice du projet.

Arts croisés. Ateliers de la Baraque

Du 29 juillet au 2 août, stage de dessin aux Ateliers d'Arts de la Baraque à Louvain-la-Neuve.
> L'approche s'inspire de la méthode du cerveau droit. Il y aura présence d'un modèle en matinée.
> Le jardin, le stage de fonte organisé par les Ateliers... donneront à dessiner les après-midi.
Jacqueline Bourguignon

wwww.artscroises.com 

Fête des Voisins à Ottignies-Louvain-la-Neuve OLLN


OTTIGNIES - La fête des voisins réunit, comme son nom l'indique, des voisins, les habitants d’un même immeuble ou d’une même rue. À Ottignies-LLN, elle est organisée depuis de nombreuses années.
[...]
La fête des voisins peut s’organiser au pied d’un immeuble, dans un jardin. Elle peut se résumer à une rencontre de quelques personnes ou prendre davantage d’ampleur comme dans le Clos des Tambourins, un nouveau quartier des Bruyères, à Louvain-la-Neuve.
Depuis deux ans, l’ASBL Attoutage est partenaire de la fête des voisins d’Ottignies-Louvain-la-Neuve : «À la demande, l’association peut organiser des animations intergénérationnelles lors de la fête», poursuit Michel Geerts.

dimanche 19 mai 2013

L'université génère-t-elle trop peu d'entrepreneurs ?

L'université génère trop peu d'entrepreneurs

Je relaie une note de Frederik Thibau

Frederik Tibau 16/05/2013 - 14:18
Le problème fondamental en Europe n’est pas de nature financière. Le plus important, c’est que l’on ne parvient pas à créer suffisamment de nouvelles entreprises. Les idées intéressantes sont vouées à l’échec, et l’innovation est étouffée dans l’œuf. Nos universités sont dépassées.
Il y a quelque chose qui cloche dans notre enseignement supérieur. Il génère trop peu de spin-offs, ce qui entraîne à son tour la création de trop peu d’emplois intéressants. La collaboration avec des entreprises en place et avec les startups ne s’effectue pas bien, alors que les murs cernant la propriété intellectuelle sont trop élevés. Si nous voulons sortir de la crise, notre enseignement doit être réformé.

Deux spécialistes veulent réagir à cette situation. Burton H. Lee enseigne l’entreprenariat européen à l’université de Stanford. Pour sa part, Frank Gielen est actif à l’université de Gand et apprend aux ingénieurs comment développer des logiciels qui soient aussi intéressants du point de vue commercial. Avec iMinds, il lance des ponts entre l’enseignement et l’industrie.

“Aux Etats-Unis, les entrepreneurs sont étroitement impliqués dans la formation des étudiants”, explique Gielen. “Les professeurs ne leur soumettent pas des exercices tirés de manuels, mais parlent avec des entrepreneurs à propos de leurs problèmes et invitent les étudiants à proposer des solutions.”

“Le rôle de nos enseignants doit changer fondamentalement”, insiste le professeur, lui-même aussi actif comme entrepreneur. “Ils doivent renoncer à l’enseignement ex-cathedra faisant surtout la part belle à la quantité de connaissance assimilée par l’étudiant. Nous devons coacher davantage les étudiants dans la mise en pratique de ce qu’ils ont appris. Cela ne peut se faire à partir de la tour d’ivoire de l’université, mais bien en collaboration avec les PME de la région.”

Burton H. Lee observe aussi que les barrières entre les institutions académiques européennes et le monde des entreprises sont trop grandes: “Dans la plupart des pays européens, les universités sont des institutions publiques dirigées par des fonctionnaires. Elles éprouvent des difficultés à s’adapter du fait de leur coloration politique.”

“Cela était dû au fait qu’elles devaient être aussi indépendantes que possible du capital et de l’industrie. Les universités devaient être des centres de recherche autonomes offrant un enseignement gratuit pour tout un chacun. Ce modèle était intéressant dans les années trente ou cinquante du siècle dernier, mais est intenable aujourd’hui.”

Révolution internet

Gielen nuance: “Pensez à des centres de recherche tels l’Imec et iMinds. Aux Etats-Unis, ces labos dépendraient d’universités, alors que chez nous, ce sont des entités à part entière qui collaborent tant avec les universités qu’avec l’industrie. Il ne faut pas supprimer les structures existantes, si l’on veut changer quelque chose. L’on peut aussi y ajouter des éléments, de manière à faire se déplacer le centre de gravité.”

“Mais si nous voulons conserver le haut niveau de notre enseignement, nous devons changer notre fusil d’épaule. La technologie internet nous conduit vers une révolution. Nous entrons dans une ère nouvelle à laquelle il convient de s’adapter.”

“Le modèle du professeur qui élabore un cours et en fait la leçon douze semaines durant, est révolu”, suggère Gielen. “Les étudiants suivent toujours plus souvent des cours en ligne des meilleurs professeurs dans leur domaine spécifique, peu importe qu’ils enseignent à Stanford ou à l’UGent. Combien de cours mooc (massive open online courses, à savoir des séries de cours en ligne axées sur une participation de masse) n’existent-ils pas déjà?”

Lee approuve: “Je discute en permanence avec d’anciens élèves de Stanford sur la manière dont nous pouvons impliquer les étudiants européens à nos cours. Actuellement, il y a 7.000 néo-diplômes en Europe. Ils organisent à présent déjà des événements mooc pour toute personne intéressée dans leurs clubs d’étudiants.”

“Heureusement, le processus d’apprentissage, cela ne se résume pas seulement à écouter un professeur”, ajoute Gielen. “Il faut transformer la connaissance en pratique, surtout dans les sciences appliquées. Les étudiants doivent développer des compétences professionnelles. Voilà pourquoi le lien université-entreprise est si important. La plupart des cours devraient être donnés dans l’optique d’engendrer une attitude entrepreneuriale. Je le répète, une collaboration poussée avec les startups, PME et autres entreprises est essentielle.”

Crédits

Les cours mooc sont souvent gratuits. Les étudiants n’y décrocheront jamais un véritable diplôme Stanford ou MIT, mais ils peuvent ainsi gagner des crédits dans leur université. Nombre d’instituts d’enseignement américains délivrent des accréditations à leurs élèves ayant suivi une série de cours de Stanford, du MIT ou d’Harvard.

“C’est tout le système pédagogique qui est bouleversé”, affirme Gielen. “Je peux parfaitement m’imaginer que mes étudiants puissent aussi suivre des cours du meilleur spécialiste dans son domaine et en retirer des crédits. En théorie, le règlement des examens de l’UGent le permet même déjà.”

“Mais pour la seconde partie, l’application de la connaissance, il faut disposer de bons coaches locaux qui inculquent des compétences entrepreneuriales aux étudiants. La valeur ajoutée de ces coaches locaux doit être très marquée et en concertation avec les entreprises de la région. Ne serait-ce que parce que celles-ci ne doivent alors plus organiser des formations de plusieurs mois pour leur personnel nouvellement engagé.”

Esprit d’entreprise

Le fait que l’accent mis sur le développement d’un esprit d’entreprise porte ses fruits, est démontré par l’exemple américain. “A Stanford, 10 pour cent des étudiants créent une entreprise”, prétend Lee. “En Europe, c’est moins d’1 pour cent. Et la plupart des entreprises de la Silicon Valley ne sont pas lancées par des professeurs, mais par des élèves.”

“Les étudiants européens n’ont pas cet esprit d’entreprise. Ils préfèrent travailler pour les pouvoirs publics, pour une banque ou pour les chemins de fer. Il en résulte que beaucoup trop peu de startups voient le jour. Prenez le cas du Trinity College de Dublin, une université qui serait très axée sur l’entreprenariat. Cinq à six nouvelles petites entreprises seulement y sont créées par an. Si vous regroupez toutes les universités irlandaises, cela ne fait que 25 à 30 nouvelles startups, dont 70 pour cent échouent. Peanuts! Et en Belgique, c’est encore plus grave, puisque chaque université n’engendre au maximum que deux à trois spin-offs par an.”

“Si aucune nouvelle entreprise n’est créée, il n’y a pas de flux d’affaires (‘dealflow’). Il n’y a aucune attractivité pour les investisseurs. L’on entre ainsi dans un cercle vicieux. Le marché américain du capital-risque est quatre fois plus important que l’européen. Pourquoi pensez-vous que tant de starters européens s’en vont aux Etats-Unis?”

“L’une des raisons pour lesquelles nous accusons du retard, réside dans le mode d’accompagnement de carrière des chercheurs et du personnel universitaire”, poursuit Gielen. “L’équilibre est totalement rompu, selon des publications scientifiques. Beaucoup d’universitaires considèrent la préparation d’une spin-off comme une perte de temps, comme un frein à leur carrière académique.”

“Chez les étudiants, c’est un manque d’ambition que l’on recense. En Belgique, il manque 5.000 ingénieurs. Avant la fin de ses études, chaque étudiant a le choix parmi deux ou trois bons emplois auprès de banques ou de multinationales. Pourquoi opterait-il encore pour la difficulté?”

Bureaucratie

Lee propose de détacher les universités européennes des pouvoirs publics, quelque chose que les Finlandais ont fait en 2009 déjà. Les universités y sont à présent des organisations non-marchandes indépendantes. “Tous les pays de l’UE devraient l’envisager. Le non-marchand est plus ouvert et se protège moins rapidement de l’industrie.”

“L’on peut certainement agir de manière plus souple”, approuve Gielen. “J’ai autrefois collaboré avec des gens de Princeton. Lorsqu’une bonne idée en émergeait, il convenait de la lancer sur le marché dans les plus brefs délais. Les négociations contractuelles avec des partenaires commerciaux duraient quelques heures à peine. En Belgique, les universités envoient une armée d’avocats, et les négociations prennent des mois. Les PME sont très sensibles à la bureaucratie. Elles n’en veulent souvent plus.”

“N’est-il pas préférable d’envisager ce que vous allez faire quand quelque chose est réussi que de se savoir déjà riche à l’avance suite au transfert de la connaissance? Il faut bien y réfléchir. Nos universités fonctionnent avec de l’argent des impôts, mais ne s’agit-il pas de maintenir les frontières du transfert de la connaissance aussi hermétiquement fermées que possible?”

“En Belgique, parle-t-on de ces problèmes fondamentaux? Je ne le pense pas ou alors beaucoup trop peu”, estime Lee. “Il en va de même des clusters. Chaque région en veut un pour attirer des fonds. Ils sont une affaire politique plutôt qu’une donnée économique. Mais voilà qui explique pourquoi le financement est fragmenté. L’Europe aime dissocier les choses, au lieu de les regrouper. Ecrivez que c’est moi qui le dis (rire).”

mercredi 8 mai 2013

Offre d'emploi Habitat et Participation. Louvain-la-Neuve


Habitat et Participation, asbl recherche - TRAVAILLEUR SOCIAL (H/F) - Louvain-La-Neuve

Offre publiée le 
 
06/05/2013 .

Présentation :

Habitat et Participation,asbl recxherche - TRAVAILLEUR SOCIAL (H/F) - Louvain-La-Neuve

Description de l'offre
Nombre de postes demandés :    1

Catégorie de métier 
:    Assistant social  [PROFESSIONNELS DE L'INTERVENTION SOCIALE ET CULTURELLE]

Secteur d'activité :
    Logement et accompagnement social

Lieu(x) de travail :
    Louvain-la-Neuve
Votre fonction :    L’asbl Habitat et Participation dispose d'une équipe pluridisciplinaire et souhaite agrandir son équipe. Elle œuvre principalement dans le domaine de l’habitat participatif (groupé, intergénérationnel, kangourou,community land trust,…), le droit au logement et l’accompagnement de processus participatif au sens large. Pour plus d’informations : www.habitat-participation.be

Nous cherchons une personne pouvant remplir le rôle de travailleur social au sein de l’asbl Habitat et Participation. Elle/lui sera amené à travailler principalement sur deux volets :
  1. Accompagnement social : Le rôle du travailleur social est d'accompagner des personnes en difficultés, essentiellement pour des problèmes de logement. Il sera amené à organiser des actions d’accompagnement individuel et collectifdans le cadre de la reconnaissance de l’association en tant qu’Association de promotion par le logement (APL). Ces accompagnements se feront principalement dans le cadre d’habitat collectif (habitats solidaires, habitat intergénérationnel,...) ou de démarches collectives en matière d'habitat (épargne collective, installation collective d'énergie, ...). Les rôles du travailleur social dans le cadre de l’APL serontd’accompagner et d’orienter des personnes fragilisées dans le cadre de demandes liées au logement.  A savoir donner des renseignements et des orientations lors des permanences de l’association, développer des habitats solidaires avec des structures (capacité de travailler en partenariat) et d’accompagner les futurs habitants dans leurs projets. Le travailleur social pourra être amené à traiter des demandes en matière de droit lié au logement (loi sur les baux, problèmes en termes de statut, critères d’attribution dans le cadre du logement public, respect des normes en matière de logement,…) mais également en accompagnant des situations difficiles (gestion de conflit, problème de santé mentale,…). Il est donc important que le travailleur social puisse clairement identifier la nature de la demande et ensuite la traiter en interne ou en partenariat avec des associations, institutions relais,…
  2. Développer l’accès au droit : Dans le cadre de la reconnaissance Education Permanente, la personne devra développer des activités avec les plus précaires sur la thématique de l’accès au droit, et plus particulièrement en matière de logement.

Profil recherché :

Vous disposez :
  • d'un diplôme de travailleur social
  • d'une expérience pratique confirmée en accompagnement social individuel/collectif.
  • capacité d’animation de collectif.
  • de bonnes connaissances en droit social, et plus particulièrement en matière de logement
  • des qualités suivantes : autonomie, rigueur, pro activité, sens de l’humour et communication aisée
  • Une mobilité forte vu le territoire d’action des projets accompagnés (RW) : Un permis de conduire et un véhicule

Offre :

Fonction à développer au sein de l’asbl avec des possibilités de formation
Contrat à durée indéterminée (période d’essai de 6 mois), ¾ temps pouvant évoluer vers un temps plein en fonction d’éventuels subsides.

Votre profil

Expérience(s) professionnelle(s) :    
  • Métier : travailleur social
  • Durée : 5 ans
  • Secteur : Accompagnement social et logement
 
Commentaire (qualifications) :    Nous cherchons une personne qui possède soit un diplôme d'assistant social, soit présente une expérience dans le domaine du suivi de personnes précarisées.Une expérience dans le domaine du logement est un atout. Une connaissance approfondie en matière d’accompagnement et en droit social est indispensable.
Votre contrat
Régime de travail :    ¾ temps
Heures/sem :  28,5h
Horaire :    à convenir
Type :    A durée indéterminée (après une période d’essai de 6 mois)
Salaire :    Barème Région wallonne
Contact

Modalités de candidature :    Merci d'envoyer votre lettre de motivation et CV par mail ou par courrier.
Pour plus d'informations, merci de prendre contact du lundi au vendredi entre 9h00 et 17h00
Nom de l'entreprise :    Habitat et Participation,asbl

Adresse :    Place des Peintres , 1bt4
1348 Louvain-la-Neuve
BELGIQUE
Téléphone(s) :    Bureau  :  010/45.06.04.
E-mail :    contact@habitat-participation.be

Venant de diverses sources dont Idées

samedi 4 mai 2013

Quelques activités à noter dans l'agenda LLN Louvain-la-Neuve

Ce sont des copier-coller d'annonces (en vrac)


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Soirée de projection d’émissions/documentaires sur les nouvelles formes d’habitat et expériences d’éco-quartiers en Europe - 22 mai 2013



Eco-quartier Vauban Fribourg
Eco-quartier Vauban Fribourg
L'Association des Habitants de LLN met en place plusieurs actions d'information et de sensibilisation à l'égard des occupants de LLN et des décideurs en matière d'urbanisme en ce qui concerne les alternatives en matière de logement à LLN (Plus d'informations ici ).

C'est dans ce contexte que l'AH organise une soirée de projection avec divers documentaires et émissions sur les nouvelles formes d’habitat et expériences d’éco-quartiers en Europe. 


La soirée aura lieu le 22 mai 2013 à 20h à l'auditoire AGORA 14.           
P.A.F. : 4 € (à payer en cash sur place) - Inscriptions AH LLN
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Visite de Culemborg, un exemple hollandais de quartier durable – 1er juin 2013



Culemborg (c) Lamiot
Culemborg (c) Lamiot
L'Association des Habitants de LLN met en place plusieurs actions d'information et de sensibilisation à l'égard des occupants de LLN et des décideurs en matière d'urbanisme en ce qui concerne les possibilités et alternatives en matière de logement à LLN. (Plus d'infos ici ).

C'est dans ce contexte que l'AH vous emmène le 1er juin pour une journée à Culemborg afin de visiter le quartier Eva Lanxmeer, un exemple hollandais de quartier durable.

EVA lanxmeer est un écoquartier construit de 1994 à 2009 à  Culemborg aux Pays-Bas, non loin d'Utrecht.
Ce quartier suit une grande partie des principes de haute qualité environnementale (HQE) (désignation francophone) et des écoquartiers. Les futurs habitants d'Eva Lanxmeer ont participé activement à ce projet. En effet, ce quartier a été conçu et réalisé avec les représentants des futurs habitants. En plus de respecter les critères écologiques, le quartier intègre également des objectifs sociaux et participatifs : diversité des formes, des fonctions, mixité sociale et économique, qualité de vie, mobilité, …
Pour plus d’informations sur le quartier Eva Lanxmeer à Culemborg, cliquez ici (http://www.energy-cities.eu/IMG/pdf/Ecoquartiers_Eva-Lanxmeer.pdf  )


PRIX :  40 euros par personne*.        
   
HORAIRE: Le départ en car se fera le samedi 1er juin à 8h30 place polyvalente et le retour en fin de journée.

Inscription obligatoire et limitée, ne tardez pas à vous inscrire et en parler autour de vous !

INSCRIPTION: CLIQUEZ ICI ! 


*Le montant défini ci-dessus ne doit pas être un obstacle à votre participation. Si votre situation ne vous permet pas d’assurer ce montant (étudiant, chômeur, etc.), veuillez prendre contact avec nous (morgane.donnet@ahlln.be).

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